mercredi 25 janvier 2012

Semaine 2- Un film français!


La graine et le mulet 




Synopsis

Slimane Beiji est un vieil homme qui est renvoyé après avoir travaillé au chantier pendant 35 ans. Grace à ce défi, il décide de poursuivre son rêve d’ouvrir un restaurant sur un bateau qui spécialisera à la cuisine tunisienne, en particulière le couscous de son ex-femme Souad. Avec l’aide de la fille Rym de son amant Latifa, il commence à surmonter les obstacles : une demande de prêt, une demande de permis de restaurant, et le travail manuel pour rénover le bateau. Avec l’aide de sa grande famille à réparer le bateau, à faire le couscous, et à servir les aliments, il est sur le point de réussir. Il invite tous les gens importants à la soirée d’ouverture à goûter son couscous. Mais quand son fils quitte le restaurant afin de tromper sa femme, il part avec la graine dans le coffre. Slimane essaye de le trouve, mais son mobylette est volé par trois garçons délinquants. Toute sa famille essaye de gagner du temps malgré les critiques faim, mais le film se termine avec Slimane qui tombe d’épuisement après avoir chassé les trois garçons.


 
Critique
En regardant le film pour la première fois, je croyais que la fin était époustouflante. Les dernières scènes du film me tenaient en haleine. Rym dansait, Latifa courait, et Slimane haletait. Puis, il a arrêté. Sans résolution, le film a tout simplement cessé, ce qui m’a énervée. Après avoir appris à connaitre les personnages et à partager avec Slimane son rêve, j’étais complètement déçue avec la fin.
            Après avoir pensé au film, cependant, la fin me dérange moins. Ce que j’aime du film est comment le réalisateur illustre l’intimité de la vie familiale dans un tableau dynamique. Kechiche intègre tous les détails—bons et mauvais. Il ne retient pas d’information au sujet de la liaison extraconjugale de Hamid. Il ne nous épargne pas de ressentir la douleur de Julia. Il montre les insécurités de Latifa et l’impatience de Karima. Grâce à ces défauts,  l’image qu’il peint est incroyablement vive. Mon appréciation de ce tableau est tellement forte que je ne sais plus si le sort de Slimane m’intéresse. Je suis contente de savourer la réalité qu’Abdellatif Kechiche m’a présenté.


Nombre de mots: 363

1 commentaire:

  1. Très intéressant. Il faudra aller à Sète pour t’imprégner de l'ambiance du film.

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